La saison touristique et ses problèmes récurrents
La saison touristique se précise et avec elle, son lot de problèmes récurrents. Parmi ces derniers, se trouve le problème du logement des travailleurs saisonniers.
Il faut distinguer plusieurs sortes de travailleurs saisonniers.
Nous trouvons les professionnels (restauration, vente....) qui resteront d'avril à fin septembre. Beaucoup de ces travailleurs cherchent des postes logés ou des locations courtes à des prix raisonnables. Or la majorité du parc locatif tranchais est classé et destiné à l'hébergement des touristes. Louer un logement acceptable est très, très difficile, si difficile que certains commerçants sont obligés de louer un bien à l'année, ou d'acheter des locaux pour y loger leurs saisonniers.
Comme travailleurs saisonniers, nous trouvons aussi des étudiants qui, eux, sont engagés de début juillet à fin août. Majoritairement, ils cherchent une colocation ou des places dans les campings. D'un prix plus modique que les autres campings, le camping municipal est très sollicité, mais il est loin de pouvoir satisfaire toutes les demandes.
Sans logement, le personnel ne viendra pas, il est donc de plus en plus difficile de recruter d'où l'enquête menée par l'Union des Professionnels de La Tranche. (voir document ci-joint).
Et pourtant, nous avions proposé une solution qui n'a pas été entendue : transformer le centre de vacances de La Savinière en centre d'hébergement pour saisonniers. Les travaux auraient été importants, mais réalisables en plusieurs tranches.
Imaginez : le centre de vacances de La Savinière vient d'être vendu à la bougie. Cette propriété de 2,4 ha avec 2 589 m2 de bâtiments a été vendue pour 385 000€, soit 148€/m2, avec piscine, chaufferie, et cuisine réhabilitée en 2010 pour 500 000 €..... Un permis de construire lié au changement de destination vient d'être déposé le 29 mars 2019.....(voir document ci-joint)
34 logements sont prévus......
N'en parlons plus, la municipalité a raté une belle occasion, mais tout n'est pas perdu. Pourquoi la municipalité n'utiliserait-elle pas son droit de préemption pour acheter un des plus vieux hôtels tranchais "la côte de lumière" et le transformer en auberge pour saisonniers. Il y aurait au minimum 16 chambres...
Le transfert de l'école de la mer semble inéluctable. Dans cette hypothèse, pourquoi ne pas aménager cette école en logements pour les saisonniers ? La municipalité pourrait ainsi proposer des logements à des prix raisonnables et contribuer à assainir une situation au niveau du recrutement des personnels saisonniers.... Cette proposition pourrait bien s'inviter dans la prochaine campagne électorale....
Avis de Libre Parole Tranchaise
De nouveaux établissements et de nouvelles activités naissent chaque saison, tant à la Tranche que dans l'environnement proche (ex O Gliss). Notre cité est de plus en plus attractive. Allons- nous chuter pour des problèmes d'hébergement de saisonniers ?
Suite à l'installation de nouveaux établissements de restauration, il semble bien que la municipalité accepte l'introduction de nouvelles licences IV importées de petites communes, où les cafés ferment. Est-ce indispensable ? Est-ce légal ? N'est-ce pas contraire aux préoccupations de la préfecture qui cherche à lutter contre les ravages de l'alcoolisme ? (voir document ci-joint) Est-ce plus important que de favoriser l'hébergement des saisonniers ?
La commune va vendre une grande partie de "Sweety Parc", situé à côté du camping des Rouillères. Les navettes du Fun-Bus passent devant. Avons-nous réglé les problèmes de stationnement ? N'aurions-nous pas pu créer sur cet espace pourvu d'un hangar, un centre équestre ? Encore un projet que j'ai évoqué en conseil municipal et qui n'a pas été pris en compte. M. le Maire avait pourtant répondu que c'était une idée intéressante......
Allons-nous rater encore beaucoup d'opportunités ?
La réputation d'une station balnéaire n'est pas basée uniquement sur une image physique de la ville, mais aussi sur la qualité d'accueil des différents acteurs économiques. Avec un personnel minimum au taquet, nos commerçants risquent de s'épuiser et l'accueil du tourisme ne pourrait-il pas s'en trouver plus "rugueux" ? Ne serait-ce pas contraire aux intérêts de la ville ?
La Faute, l'Aiguillon rencontrent sans doute les mêmes problèmes, pourquoi ne pas envisager des solutions communautaires ?
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 139 autres membres