Libre Parole Tranchaise

Une dame âgée, parlant des divers chantiers en cours, m'interroge: 

"Mais où est-ce que la commune prend l'argent pour faire tous ces travaux?"

 Réponse:

Madame, il ne vous a pas échappé que, sur chaque chantier, les divers financeurs affichent les sommes attribuées. Les subventions varient en fonction des projets. Généralement, le maximum que la municipalité peut obtenir est un financement à 80%.

Cependant, le port à sec a été financé au-delà par le Conseil Régional en compensation des dégâts occasionnés par la tempête XYNTHIA.

Pour vous donner une idée des montants investis, voici le total cumulé de chaque chantier, ces montants ayant été donnés au dernier conseil municipal du 2 décembre 2016.

Les factures des tennis municipaux s'élèvent à 920.000 €.

Celles du pôle enfant s'élèvent à 2.846.000 €.

Celles pour la rénovation du pavillon de l'Aunis s'élèvent à 1.920.000 €.

En ce qui concerne la future station d'épuration dont le dossier vient juste d'être relancé, le montant s'élèverait à 6.862.563 €.

Ces investissements ne sont pas les seuls. On trouve également la restructuration de la route allant de Sainte Anne au rond point de la Belle Henriette, la création d'un parking de rétention à l'entrée de la ville, les aménagements pour rendre payants les parkings... en projet un skate parc, l'avenue de la Plage... etc.

Lors du dernier conseil, j'ai demandé à quelle hauteur s'élèveraient les emprunts à venir pour finir de financer les investissements ci-dessus. L'adjoint aux finances a simplement précisé que certains emprunts étaient à taux zéro. Monsieur le Maire a répondu que tout était en équilibre.

Point de vue de "Libre Parole Tranchaise":

La réponse de Monsieur le Maire, "tout est en équilibre", nous laisse penser que la vente des anciens terrains de tennis serait inutile. Ne serait-ce qu'un bonus pour investir encore?

Ce serait une bonne nouvelle pour certains dossiers comme la réorganisation des épis sur les plages, la réfection des digues...etc.

Vouloir investir est indispensable à condition de ne pas chercher à capter systématiquement des subventions et étudier sérieusement, en commissions et sans hâte, la pertinence et l'adaptation de ces projets aux besoins présents et futurs.

Car, chers lecteurs, ne trouvez-vous pas que:

     - le pôle enfant est surdimentionné pour une population scolaire de 138 élèves tranchais?

     - le port à sec est largement sous-exploité?

     - le pavillon de l'Aunis aurait pu accueillir un restaurant gastronomique sur tout l'étage, sans diminuer l'accès aux associations?